C’est le 27 avril 1988, à Maurice, que les Ministres de la Jeunesse et des Sports des Comores, de Madagascar, de Maurice, et des Seychelles ainsi que le Directeur de la Jeunesse et des Sports de la Réunion se réunissent pour la première fois et décident de créer la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien (CJSOI). Sa présidence est confiée au ministre mauricien de la Jeunesse et des Sports, Monsieur Michael GLOVER.
Son but : promouvoir les échanges des jeunes et des sportifs dans la région, développer les actions de formation de cadres et organiser les Jeux de la CJSOI.
Les actions menées à l’initiative des États se veulent complémentaires et non concurrentielles de celles déjà existantes et conduites par les fédérations sportives. C’est pourquoi la Commission décidera d’orienter ses échanges sportifs en direction des jeunes âgés de 14 à 17 ans qui, jusque-là, ne participaient pas aux compétitions organisées dans la zone.
En outre, les actions se font en étroite collaboration avec les fédérations sportives de chacun des pays, le rôle des États étant d’orienter et d’aider, laissant aux structures sportives le soin d’organiser.
C’est en novembre 2002, suite à une demande formulée par la République de Djibouti que ce pays a été admis comme sixième membre de la CJSOI.
En décembre 2005, par décision du comité ministériel de la CJSOI, Mayotte adhère à la commission par résolution spéciale.
Le règlement intérieur de la CJSOI précise qu’elle a pour mission ‘de promouvoir l’amitié et la fraternité entre les jeunes des îles de l’océan Indien’. Pour ce faire, la CJSOI ‘prône le développement de la coopération régionale et la promotion du sport et de la jeunesse’
Les pays membres de la CJSOI connaissent, en effet, au-delà de leurs particularismes historiques, culturels et économiques, des similitudes et des points de convergence, à savoir :